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Sous prétexte de rationalité, une vision exclusivement matérialiste du monde est aujourd'hui imposée, notamment à travers de nombreux discours publics et scientifiques, comme celui célèbre de Jacques Monod, empêchant d'intégrer la dimension spirituelle dans plusieurs domaines vitaux : éducation, médecine, écologie...

 

La non-finalité de l'univers n'étant pas scientifiquement démontrable, la recherche, si elle se veut rigoureuse et intellectuellement honnête, doit donc rester ouverte à toutes les prospectives.

    À voir s’essouffler les débats circulaires sur le hasard ou la finalité, la Théorie synthétique de l’évolution ou le Dessein intelligent, l’Absurde ou le Sens, il fallait que soit rendue visible la particularité radicale de la doxa prévalant en Occident : l’Univers serait par postulat non téléologique ; toute notion de finalité serait non scientifique et en conséquence non recevable sur la place publique pour les sujets sérieux, ceux qui engagent nos sociétés.
     C’est chose faite grâce au livre de Jean-Luc Martin-Lagardette, Évolution et finalité, Darwin, Monod, Dieu, éditions L’Harmattan. Il y est exposé avec précision et rigueur ce en quoi la position qui consiste à considérer que « seul le matérialisme scientifique est scientifique » est illégitime logiquement et moralement. Il n’est là nullement question d’opinions, de choix arbitraires ou de préférences d’un spiritualiste en mal de rayonnement. Non, l’auteur nous présente une argumentation structurée exposant les mécanismes par lesquels se sont instaurées et perdurent des confusions. Des confusions logiques et sémantiques qu’il est vital de réduire en élucidant les présupposés de la « démarche scientifique occidentale » actuelle. Identifiés comme tels, ces présupposés peuvent tout à fait être acceptés en tant que postulats ou en tant qu’hypothèses. Mais ils ne peuvent plus prétendre à fonder exclusivement la vérité dite scientifique.

 

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